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Le beau parcours de Géraldine Nicolle, membre du Club et finaliste de Koh-Lanta 2022

21 octobre 2022

– Par rapport à ce que vous vous étiez imaginé de Koh Lanta, qu’est-ce qui vous a paru le plus difficile / le plus facile ?

Géraldine Nicolle : Au début, je pensais que la faim allait être la difficulté la plus importante. Et après quelques jours passés sur le camp, je me suis rendue compte que les nuits étaient la plus grande difficulté : il faisait froid, il pleuvait, nous dormions avec des vêtements humides sur des bambous, avec les insectes… Sur le camp, avec les autres aventuriers, je me suis très vite adaptée, c’est pourquoi, le social m’a paru le plus facile :  une super ambiance, tout le monde était solidaire, et tous bienveillants entre eux.

– Faisiez-vous du sport avant ? Avez-vous fait une préparation spécifique ?

Oui, j’avais déjà un entrainement sportif étant donné que je fais de la course à pied. J’ai su 3 semaines avant que je participais à Koh Lanta, donc pour se préparer physiquement et mentalement, c’était un peu court.
J’ai donc travaillé l’apnée et le souffle avec un maitre-nageur, puis, j’ai amélioré ma concentration, pour les épreuves statiques, en faisant de l’hypnose. Aussi, je me suis préparée à la survie, c’est-à dire, construire une cabane, apprendre à faire des nœuds, du feu et se servir de la machette. Puis, j’ai vu quelqu’un pour une préparation mentale.

– Un prochain défi ?

Non, pas pour l’instant. Tôt ou tard, j’aurai besoin d’avoir un nouveau projet pour me voir avancer, mais aujourd’hui, Koh Lanta a été une aventure très forte et qui vient tout juste de se terminer, donc je veux prendre mon temps.

– Comment vivez-vous le retour à la vie normale ? La notoriété ?

Ça fait très bizarre, je ne réalise pas encore mais ils sont tous bienveillants.

– Sachant toutes les difficultés de Koh Lanta, est-ce que vous le referiez ?

Je ne referai pas un deuxième Koh Lanta car je connais déjà le fonctionnement. Selon moi, une aventure c’est l’inconnu et la découverte et c’est ce que je recherchais.

– Avez-vous un message à faire passer ?

J’ai vécu tellement de choses, et j’aurais tellement de messages à faire passer.
Si je devais en faire passer un, c’est qu’on peut avancer avec le cœur, et y aller jusqu’au bout. On n’a pas forcément besoin d’être champion dans un domaine pour atteindre ses objectifs. Le positivisme est super important et cela nous aide à avancer, que ce soit dans le milieu professionnel ou personnel.

Exemple : Suite à une défaite, retour sur le camp, il pleut, sans nourriture… alors que les autres aventuriers sont dans un super endroit, en train de manger et de dormir dans un lit… Il faut essayer de trouver et ressortir le côté positif.

Un autre message à faire passer, c’est celui du doute. Au fur et à mesure de mon aventure, le doute est devenu mon allié. En effet, à douter, je n’ai pas eu le choix d’écouter et de regarder, en restant éveillée sur tout. Cela n’a pas été un frein car ça m’a permis d’avancer. Aujourd’hui, je suis consciente que le doute est un moteur et non un frein.

Bravo, et Merci à Géraldine pour sa disponibilité et sa bonne humeur !

Interview réalisée par Léane Guégan, Étudiante en Bachelor Open – Ipac Bachelor Factory – Vannes.